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Bâtis au XIXe siècle, les canaux d’irrigation (Béals) de Sainte-Marguerite-Lafigère sont remarquables par leur longueur de plusieurs kilomètres et leur technique de construction en pierres sèches, véritables ouvrages d’art. Imaginés et construits de manière coopérative par des collectifs de propriétaires paysans, plusieurs d’entre eux ont été abandonnés au fil du temps car leur entretien demande une énergie considérable. Aujourd’hui, quatre canaux sont encore en fonctionnement, ils sont gérés sous la forme d’Association Syndicale Autorisée. L’ensemble des habitants et propriétaires de maisons secondaires tiennent énormément au maintien en activité de ces canaux. Ils n’hésitent pas en tant que bénévoles à venir donner la main pour le nettoyage et la remise en eau des canaux au printemps.
Au XVIIe Siècle Sainte-Marguerite-Lafigère recensait une petite dizaine de moulins à eau. Construits en bordure de ruisseaux, ils fonctionnaient à l’aide d’une roue horizontale en bois dite « à cuillères ».
Le Moulin du Soulier a pu être sauvé de la ruine suite à son rachat par la commune et une restauration complète du bâti et du mécanisme intérieur entre 2008 et 2011. Pour le visiter, il suffit de suivre le sentier du moulin au départ de la mairie ou se rendre directement au hameau du Soulier en direction de Montselgues.
Rénové en 2017, le presbytère de Sainte-Marguerite-Lafigère est un lieu ouvert pour des activités organisées par les associations de la commune, un hébergement comptant 8 lits complète les salles de réunion et permet d’accueillir artistes en résidence ou classes transplantés. De plus, cet hébergement peut être utilisé temporairement par des vacanciers ou des personnes désireuses de travailler au pays.
Dans la vallée du Chassezac l’ancien complexe des mines de la Rouviére – Les Issarts à Sainte-Marguerite-Lafigère est un témoin de l’industrie minière de 1887 à 1908. Ce complexe minier a dynamisé la vallée par l’extraction et le traitement des minerais d’Argent, de Plomb de Zinc pendant cette période. Une multitude de vestiges sont encore présents dans le lit de la rivière et sur les flancs de montagne.
Un Sentier des Mines est à découvrir à partir de la D113, une boucle de 1 km pour parcourir les vestiges miniers.
Sur la commune de Sainte-Marguerite-Lafigère, au bord du Chassezac, un hameau préservé « Le Chambonnet » a pour accès aux maisons « une calade » en pierres sèches bordée de murets. Cette calade a fait l’objet d’une restauration par l’Association de muraillers Ardéchois : Elips (l’Ecole Locale et Itinérante de la Pierre Sèche) en 2019.