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Maire : Thierry BRUYERE-ISNARD
Secrétaire de mairie : Estelle DUSAUTOIR et Aurélie CHAMARD
Horaires d’ouverture :
Lundi : 14h-17h
Mardi, jeudi et vendredi : 9h-12h
Sur RDV les mercredis après-midi
Adresse : 1 Place de la Mairie, 07460 Saint-Paul-le-Jeune
Téléphone : 04.75.39.80.14
e-mail : mairie@saintpaullejeune.com
Site internet : http://www.mairiedesaintpaullejeune.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/mairiesaintpaullejeune
Illiwap (réseau social) : https://station.illiwap.com/fr/public/07280
Liste des membres du conseil municipal :
Petite commune située à l’extrême Sud de l’Ardèche, en région Auvergne Rhône-Alpes, elle est située sur la route reliant Aubenas, au Nord, à Alès, au Sud. C’est ce positionnement stratégique qui a donné naissance à ce bourg durant la Révolution Française mais aussi et avant tout industrielle. En effet, la richesse de la commune en terrains houillers donne à Saint-Paul-le-Jeune (autrefois rattachée à Banne), une importance stratégique avec, en particulier, la généralisation de la machine à vapeur et le développement des filatures dans la vallée du Rhône et du Midi de la France. Autrefois appelée « Travers de Banne », les habitants y construiront une église terminée en 1810 et obtiendront leur indépendance en 1832.
La commune est constituée de 12 hameaux : La Crotte, Mentaresse, Les Rousses, Les Ayres, L’Église neuve, Les Sagnes, La Brousse, Les Monèdes, La Gadilhe, Sauvas, Le Frigolet, La Gare (fait partie d’un quartier).
Saint-Paul-le-Jeune comptait 1 452 habitants en 1861 et 977 habitants, y ont été recensés en 2020 (Insee). Elle s’étend sur un peu plus de 14km². La commune est traversée par une voie douce propice aux balades en tout genre : promenade d’entretien (footing par ex.), exercices sportifs (cyclisme ou VTT), randonnée pédestre, etc. La voie douce relie les départements de l’Ardèche et du Gard.
La commune vous propose de nombreux chemins de randonnée, une traversée du village par la voie douce et un Ground Zero de la Via Ardèche.
➞ Découvrir les randonnées de la commune sur le site de l’Office de Tourisme Cévennes d’Ardèche : https://www.cevennes-ardeche.com/vos-circuits/a-pied/irisit/commune/saint-paul-le-jeune/
Saint-Paul-le-Jeune se trouve au cœur d’une faille géologique : entre un massif gréseux du Trias, excellent réservoir d’eau, et donc propice au développement de l’agriculture (vignes, oliviers, châtaigniers, mûriers, amandiers notamment) et des entablements calcaires du Jurassique Supérieur ayant donné naissance aux célèbres carrières de Sauvas. C’est enfin, le pays de la truffe, du picodon (fromage de chèvre) et des grives avides de baies de genévriers. Au-dessous d’un paysage généreux en soleil, la commune se situe non loin d’un univers souterrain avec notamment l’un des plus grands réseaux souterrains de France : la Cocalière.
Vous pouvez également y découvrir de nombreux dolmens et des bois aux essences rares (pin de Salzmann), dont le plus connu : Le Bois de Païolive.
En 1802, les habitants des hameaux du travers de Banne prétextent de l’éloignement de l’église de Banne pour demander la construction d’une deuxième église. Ce sera chose faite en 1810, mais ce seront les habitants eux-mêmes qui la construiront, et à leurs frais. L’église paroissiale dédiée à Saint Paul a été rénovée en 2011 et 2012. En 1845, le Conseil municipal projette de construire une nouvelle église. Elle sera construite dans un style néo-roman et formée d’une nef et de
bas-côtés, et d’un chœur voûté en forme de cul-de-four. On remarque deux importantes colonnes dont les chapiteaux dotés de sculptures supportent une corniche au niveau du portail. Quant à l’important clocher de forme carrée, il est réputé pour abriter trois cloches dont un puissant bourdon de 2,5 tonnes. Il figure parmi les plus grosses cloches du département de l’Ardèche (3ème sans doute).
Il rappelle le passé minier de la commune. En effet, la commune était desservie par une ligne ferroviaire liée d’abord au réseau PLM puis à la SNCF. Les trains étaient voués notamment au transport de la houille extraite à Banne et Saint-Paul-le-Jeune. Les premiers contrats d’exploitation de mines remontent à 1733 mais il est probable que l’utilisation du charbon soit déjà présente au Moyen Age (moines bénédictins exploitant le charbon de terre en 1230).
L’exploitation industrielle du bassin commence en 1910 pour se terminer définitivement dans les années 80. Le réseau ferroviaire nécessitera la construction de nombreux tunnels, ponts et viaducs dans la région. Le viaduc du Doulovy sera construit en 1876. Il s’agit d’un pont en arc en plein cintre d’une longueur de 235 mètres et constitué de 25 arches. Dessous coule le ruisseau du Doulovy.
Pendant une centaine d’années, le train a rythmé la vie des habitants de la commune. A l’époque, ce nouveau moyen de locomotion facilitait et accélérait l’acheminement des marchandises et drainait la main d’œuvre ouvrière vers les centres de production. En 1862, le Conseil général de l’Ardèche demande la construction d’une ligne Alès – Le Pouzin. Le tracé sera définitif en 1867. Elle nécessitera de nombreux travaux sur la commune et notamment : 2 tunnels, 4 aqueducs, 4 ponts, 1 passage à niveau, des déviations de chemins, 1 gare de voyageurs, 1 gare de marchandises. De nombreuses traces de ce passé : le passage à niveau, la gare et les tunnels qui deviendront par la suite les tunnels de la voie-douce.
Avec la fermeture des mines de charbon dans les années 50, le transport de marchandises s’amenuise. En 1969, la ligne voyageur est fermée et provoque une levée d’indignation. En 1991, les rails sont déboulonnés. De nombreuses infrastructures sont encore présentes à ce jour. Au départ du centre bourg, il est possible de suivre de nombreux chemins de randonnée mais aussi d’accéder à la voie-douce.